Quatuor Hermès - Quatuor à cordes
Les artistes
Le quatuor Hermès, en référence au fameux messager de la mythologie grecque, puise sa force musicale par son rôle de passeur entre le texte du compositeur et la sensibilité du public. Il est composé d'Omer Boucher et Elise Liu au violon, Lu Yung-Hsin Chang à l'alto et Yan Levionnois au violoncelle.
Le Carnegie Hall à New York, la Cité Interdite à Pékin ou encore le Wigmore Hall à Londres les ont accueillis parmi tant d'autres et font partie des salles qui les ont le plus marqués. Le quatuor est également présent dans les grands festivals tels que les Folles Journées de Nantes et Tokyo, le festival Radio-France de Montpellier, la Roque d’Anthéron, Mecklenburg-Vorpommern, Mantova Chamber Music festival, le printemps des Alizés au Maroc, etc...
La formation originale du groupe voit le jour en 2008 entre les murs du CNSMD de Lyon où ils étudient avec les membres du quatuor Ravel. Ils s’enrichissent ensuite auprès de personnalités marquantes comme le quatuor Ysaÿe, le quatuor Artemis, Eberhard Feltz, et plus tard Alfred Brendel, immense inspiration avec qui ses membres travaillent encore régulièrement aujourd'hui.
Ouverts à tous les répertoires, ils ont partagé régulièrement la scène avec des musiciens émérites comme Yo-Yo Ma, Nicholas Angelich, Gregor Sigl, Pavel Kolesnikov, Kim Kashkashian, Anne Gastinel ou encore les quatuors Ébène et Auryn.
Les oeuvres
Dvořák : Les Cyprès, extraits
Cette œuvre composée en 1887 regroupe une série de pièces pour piano. Elle est empreinte d'une mélancolie profonde et d'une beauté expressive, caractéristique du style du compositeur et un témoignage poignant de l'âme slave.
Les "Cyprès" sont souvent interprétés comme un reflet des réflexions intérieures de Dvořák sur la vie et la nature, rendant hommage à ses racines folkloriques tout en intégrant des éléments plus universels.
Dvořák : Quatuor à cordes n° 12 en fa majeur, opus 96 américain
Dvořák compose ce Quatuor à cordes en1896 alors qu'il vit aux États-Unis. C'est l'une des oeuvres les plus connues du compositeur tchèque.
Cette pièce illustre les influences musicales américaines, notamment le folklore et les rythmes syncopés, tout en conservant l’harmonie et la mélodie caractéristiques du compositeur. Elle est un reflet du "voyage musical" de Dvořák entre l’Europe et l’Amérique.